Bien que peu de femmes y aient recours, il y en a quand même un grand nombre qui a décidé de procéder à une réduction mammaire. Avant de se lancer, il y a de nombreux facteurs à prendre en compte tels que les causes qui ont poussé vers cette opération, les méthodes d’intervention, sans oublier les risques encourus.
Pour quelles raisons procéder à une réduction mammaire ?
Il faut savoir que l’hypertrophie mammaire est due à un développement excessif de la glande. La poitrine est surdéveloppée et peut ne pas aller de pair avec la morphologie. Elle est très souvent lourde à porter et a un impact sur la vie quotidienne, d’où la nécessité de diminuer le volume du sein.
Des douleurs au dos
Les femmes qui ont une poitrine très conséquente se plaignent souvent de maux de dos, ce qui est tout à fait plausible étant donné qu’avoir des gros seins provoquer des douleurs dorsales qui peuvent s’étendre sur la nuque ainsi que les épaules et au final impacter sur la courbure de la colonne vertébrale.
Une mauvaise estime de soi
Beaucoup de femmes ayant une très grosse poitrine complexent sur celle-ci. Elles ont l’impression que c’est la seule chose que l’on voit chez eux, ça les affecte physiquement, mais aussi psychologiquement. Elles sont très gênées et ont du mal à affronter le regard des autres, y compris celui de leurs partenaires.
Intervention chirurgicale : réduction mammaire
La réduction mammaire par liposuccion a pour objectif d’alléger la glande mammaire et de remonter le sein. Cela aura pour conséquence de soulager les tensions musculaires sur le cou, le dos ainsi que les épaules. L’opération se fait sous anesthésie générale et en milieu hospitalier, le chirurgien intervient pendant 2 à 2h30, la durée varie en fonction de la technique utilisée.
Les techniques d’intervention
Il faut savoir que la technique de réduction mammaire varie selon le volume de la poitrine de la patiente.
Petit volume : sans ptose associée
Dans le cas où le volume de la poitrine est petit, il suffira d’une incision simple autour de l’aréole.
Volume moyen : avec une ptose légère
Ici, le chirurgien fera deux incisions dont :
- Une autour de l’aréole,
- Une autre verticale.
Les incisions se feront entre le mamelon et la partie inférieure du sein.
Gros volume : une ptose importante
Si le volume de la poitrine est particulièrement imposant, l’intervention exigera trois incisions :
- Une péri-alvéolaire,
- Une verticale,
- Une sous le sein.
Étant donné que la cicatrice sera dissimulée dans le sillon sous-mammaire, elle formera un T inversé. Pour ce qui est la douleur après une réduction mammaire, son intensité est modérée et peut facilement se soulager avec des antalgiques classiques. Aussi, il faut savoir qu’une convalescence d’une à trois semaines sera observée selon le cas et la technique d’intervention.
Risques et contre-indications
Pour ce qui est des contre-indications de la réduction mammaire, en voici quelques-unes :
- Les antécédents d’embolie pulmonaire,
- Le tabac,
- L’obésité.
En ce qui concerne les risques de complication, ils sont très rares telles que :
- La désunion précoce des cicatrices,
- Les cicatrices hypertrophiques,
- La nécrose totale ou partielle,
- La modification de la sensibilité.
Avant de procéder à une réduction mammaire, il faut s’assurer que le chirurgien esthétique soit réellement qualifié et surtout prendre le temps de discuter avec lui des contre-indications.