Que l’on parle d’escalade ou de varappe, l’on se réfère au même sport qui consiste à grimper, jusqu’à atteindre le haut, sur une paroi verticale naturelle ou artificielle. Quelques exemples de supports pour pratiquer l’escalade sont une paroi rocheuse, une structure de glace, un bloc ou n’importe quelle surface artificielle.
Etant donné que ce sport peut être très dangereux, il se pratique de façon générale avec un équipement de sécurité et ce même si la hauteur à escalader n’est pas très importante. Cependant, vous pourriez aussi entendre parler d’escalade ou de varappe à main nue, un type particulier d’escalade qui se pratique par des experts sans aucun équipement de sécurité. Mais signalons-le, cette pratique comporte beaucoup de risques et n’est pas vraiment conseillée. Revenons à l’escalade normale et essayons d’en savoir davantage sur sa pratique.
Equipement de sécurité obligatoire avant l’escalade
L’escalade est un sport très délicat qui demande beaucoup d’effort physique et mental. Aussi, vus les risques de chute qu’elle comporte, il est impératif que des mesures de sécurité bien particulières soient prises avant que le grimpeur ne commence son escalade. Et l’une de ces dispositions de sécurité, certainement la plus importante, concerne l’équipement utilisé. En effet, il existe un équipement bien spécifique pour l’escalade qui varie en fonction de la paroi à escalader. Si nous prenons par exemple le cas des falaises, l’escaladeur doit essentiellement avoir pour équipement un baudrier, des chaussons, des mousquetons, souvent un casque, et une corde dynamique d’une certaine élasticité avec une grande résistance aux frottements. Quant à la manière de grimper, elle est toute aussi particulière et demande qu’on prenne soin de poster quelqu’un au bas de la paroi à escalader pour qu’il maintienne la corde et puisse la bloquer un cas de chute à l’aide d’un dispositif mécanique.
Les types d’escalade
La classification des types d’escalade se fait en fonction de trois principaux éléments à savoir la nature du terrain, la méthode d’ascension, et le type de protection utilisé. Pour les types d’escalade en fonction du terrain, nous pouvons citer comme exemples l’escalade sur rocher, l’escalade sur cascade de glace, et la grimpe urbaine. L’escalade a près travail où le terrain est préalablement étudié par le grimpeur, et l’escalade à vue où le grimpeur n’a vu la paroi que d’en bas, font partie des types d’escalade par méthode d’ascension. Et enfin pour la classification par type de protection nous avons l’exemple de l’escalade sportive avec de nombreux points d’encrage sue la paroi, et celui de l’escalade à main nue.
Les risques que comporte la pratique de l’escalade
Comme nous l’avons déjà mentionné auparavant, l’escalade est un sport qui comporte pas mal de risques. Les accidents qui peuvent en effet survenir lors de la pratique de ce sport peuvent être graves et sont essentiellement de deux sortes: la chute du grimpeur et celle d’objet. Dans les deux cas, les conséquences peuvent être très dramatiques et c’est exactement la raison pour laquelle il faut respecter impérativement les consignes de sécurité et éviter de pratiquer l’escalade à main nue. Pour parler maintenant des cas de chutes de grimpeurs, il faut dire qu’elles sont heureusement assez rares et que pour la plupart des cas survenus, la chute a été amortie par la chaîne d’assurage qui comprend entre autres l’assureur (en bas), le dispositif d’assurage et la corde dynamique. Pour ce qui est maintenant des chutes d’objets, notons qu’elles arrivent généralement lorsque l’escalade se fait sur un site naturel. Ce qui se passe c’est qu’un morceau de la surface escaladée, tel un rocher mal fixé ou un bloc de glace, peut par exemple se détacher et tomber. Ou alors c’est du matériel attaché aux cordées d’en haut qui se détache et chute, ou encore un objet qui est lancé accidentellement ou volontairement par quelqu’un. Dans tous les cas, cela peut être très dangereux et donc il faut faire très attention.
